KREIDLER     DEN   Bureau B   05 October 2012

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AUSTRIA

(..) Das ist mit heiligem Ernst eingespielte Kopfmusik, Intellektuellendisko als Alternative zur eskapistischen Clubabfahrt (und ohne die Gefahr das man dabei seine Brille verliert!), oder wenn einem richtiger Psychedelik-Rock zu hippieesk ist. Den dahinterstehenden musikgeschichtlichen und theoretischen Ballast muss man jetzt nicht unbedingt präsent haben, es ist aber doch irgendwie beruhigend und schön för das Bild, das man als typischer Konsument aus der Ecke von sich selbst hat, zu wissen, dass er da ist (..)

T Wiener, The Gap, 09.2012

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CANADA

Germany's Kreidler surprised a few people last year with their superb Tank album, and Den continues in a similar vein, but with less emphasis on drums and more weight on synths. Third track "Rote Wüste" is a standout and following number "Cascade" shifts things a half-decade or so forward, with '80s synth references amidst the prog and kosmische. "Moth Race" blends a sinister, soundtrack-worthy bass line with deceptively simple, bouncy keyboard work, but the biggest surprise is "Winter," with its unsettling sampling of machine-gun fire built into a frenetic beat. Den sees Kreidler moving away from pure Krautrock grooves and incorporating some new experimentation, as well as bringing back a little of the electronic textures that the band received attention for on Weekend a decade-and-a-half ago. Den is a great complement to Tank and like its predecessor, its main fault is that it's far too short.
7/10

Vincent Pollard, Exclaim 11 2012

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FRANCE

Depuis maintenant presque 20 ans, la formation allemande Kreidler distille une musique mouvante aux racines profondément ancrées dans l'avant-garde. Avec leur onzième album, Den, le quatuor continue d'élaborer un univers hors-format, où les plages instrumentales sonnent comme de véritables plongées au sein de sphères nourries à l'ambient et au krautrock, à l'electro et à la pop. Spatiales et urbaines, leurs mélodies deploient tout un arsenal de sonorités fortement ancrées dans notre époque, tout en empruntant intelligemment dans l'histoire de la musique. Construisant des ponts entre futurisme et retro, Den est un conglomérat de structures sensorielles qui font appel à l'imaginaire, dans lesquelles se croisent des bribes de Can, NEU! et Tortoise, le tout passé à la moulinette rythmique d'un Battles, dont le résultat final sonne comme un album d'avant-post-rock, aux partis pris toujours surprenants. Très fortement recommandé.

Roland Torres, Silence and Sound F 11 2012

Est-ce par lassitude, par effet des changements de modes ou bien par simple paresse, toujours est-il que depuis de leur album éponyme sorti en 2000, on avait quelque peu délaissé les productions de Kreidler. Pourtant, le groupe allemand n'a eu de cesse de se renouveler en livrant régulièrement albums et travaux sur commandes (musique de film, habillage sonore d'expositions). Ce dixième long format constitue donc l'occasion de renouer un lien distendu. Et de constater que Kreidler, malgré un postulat instrumental jamais remis en question, parvient à se renouveler, à ne pas verser dans l'ascétisme desséché ni l'expérimentation stérile. Den démontre une nouvelle fois que cette musique peut se révéler aussi intelligente que sensible, alors que Kreidler délaisse les mélodies et transgresse toute structure. Le quatuor fait siens les préceptes érigés par Kraftwerk (Cascade) et NEU! (l'intermède Celtic Ghost, fumeux). L'attention se porte sur le travail rythmique et c'est la modulation dans la répétition qui donne de l'intérêt à Rote Wüste. A contrario, Sun charme par ses arrangements et ses ponctuations électroniques à la Tarwater, tandis que Deadwringer est un joyeux et incessant chamboulement. Une humeur qui peut se faire bien plus sombre, voire même effrayante, comme sur Winter, placé en conclusion et ponctué d'une rafale de mitrailleuse. En sept démonstrations, Kreidler édicte son nouveau théorème: moins électronique et plus krautrock égalent moins ludique et plus profond.

Denis, Autres Directions, F 10 2012

Grand nom de l'électro allemande, Kreidler revient avec Den! Pas encore lassé - et loin de là - par la musique hybride du quatuor.

Dur de placer Kreidler sur l'échiquier de ce qui serait la musique électronique. Connu pour avoir abrité Stefan Schneider (depuis devenu To Rococo Rot), pour avoir fait des remixes pour Depeche Mode, Einstürzende Neubauten ou Faust et pour être un des favoris des grands couturiers pour leur défilé, Kreidler a surtout sorti onze albums. Une vraie oeuvre dans l'univers volatile et éphémère de la musique électronique.

"Electronique" d'ailleurs, c'est vite dit car les Allemands proposent une musique avec des moyens qui défient cette appellation. La musique est ici instrumentale, non-narrative, rythmique, hypnotique même... des particularités souvent présentes dans la musique électronique. Mais Kreidler a toujours plu aux fans de Tortoise et de Trans Am, de jazz, de musique contemporaine et de post-rock et ce n'est pas pour rien. Les instruments électriques et acoustiques sont bel et bien là dans l'étrange écheveau crée par le quatuor. D'ailleurs on ne sait plus vraiment quel type d'instrument produit tel son (vrai instrument ou machine, la question reste posée à la fois essentielle pour essayer de comprendre l'alchimie du groupe et dérisoire en face du résultat).

Disons que les trames sont répétitives mais les éléments qui gravitent autour sont pour le moins changeants. Kreidler vous convie à sept instrumentaux hautement rythmiques mais constitués d'une galerie de sons hétéroclites mis en boucle et échantillonnés : métalliques, organiques, cristallins, vaporeux, tribaux... Le groupe aime la matière. L'humeur n'est pas vraiment à la danse, les Allemands créant des ambiances tordues faites de guitares, de synthés analogiques, de sons percussifs. Une guitare e-bow peut lancer la musique sur un fil électrique étrange et menaçant (Winter) avant qu'une rythmique pointilliste reprenne ses droits se calquant sur une rafale de mitraillette. Tout est bon pour faire de la musique mais le groupe ne tombe pas jamais dans le grand n'importe quoi et force le respect par son inventivité mais aussi sa rigueur. De même, tout n'est pourtant pas noir et les gimmicks de guitare peuvent tirer la musique du côté d'une légèreté mélodique (Cascade, Sun).

Qui peut créer un titre à la fois monté sur ressort et en même temps haletant (Rote Wüste) ? Moth Race ressemble à un morceau de funk désarticulé, autre preuve de l'étonnant talent de Kreidler et de son ouverture d'esprit. Le groupe a assimilé les apports du krautrock, de la musique indus et de la musique concrète, le tout fondu dans un même creuset. Se réclamant de Can et Einstürzende Neubauten, Kreidler est un groupe typiquement allemand et ce Den est donc leur onzième album, le précédent Mosaik 2014 était top et le prochain le sera sûrement.

Denis Zorgniotti, Benzine, F 10 2012

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GERMANY

Das neue Kreidler-Album macht da weiter, wo "Tank" aufgehört hat.
Einflüsse von Can, Brian Eno und John Carpenter verbinden sich hier zu etwas sehr Eigenem - und manchmal erstaunlich Eingängigem.

NN, Prinz Düsseldorf, October 2012


Kreidler: "DEN" - neues Album im Oktober & erste Hörproben von Kreidler
Es sind immer wieder dieselben Diskussionen, wenn es um den Krautrock-Begriff geht. Von den Briten als Reaktion auf den Zweiten Weltkrieg eingeführt ("The Krauts"), haben sich zahlreiche Ikonen dieser Generation vom Begriff distanziert. Michael Rother, ein Teil von Neu!, sagte einst, dass er niemals Rock gemacht habe. Auch Hans-Joachim Roedelius kann sich mit Krautrock nicht identifizieren.

Ein weiteres Gegenbeispiel: die Düsseldorfer Band Kreidler. Mit ihrem 2011er Album "Tank" untermauerten sie ihren elaborierten Anspruch rhythmisierter elektronischer Musik. Von Rock keine Spur. Am 5. Oktober erscheint via Bureau B der neue Langspieler "DEN". Aufgenommen im Berliner LowSwing Studio, dachte das Quartett ursprünglich darüber nach, komplett auf das Schlagzeug zu verzichten - dabei war Thomas Kleins Spiel (Solo als Solyst bekannt) das prägende Element vom Vorgängeralbum. Immerhin rückten Andreas Reihe, Detlef Weinrich und Alxander Paulick von diesem Plan wieder ab. Im Folgenden könnt ihr bereits in die ersten vier Songs vorhören. Erster Eindruck: weniger düster, mehr futuristisch.

NN, Motor, 07.2012

Als die Band Kreidler in der vergangenen Woche in der Berliner Volksbühne (zusammen mit Stabil Elite) Teile ihres neuen Albums "DEN" vorgestellt hat, begrüßte Detlef Weinrich das Publikum mit den Worten: "Wir sind Kreidler, und ich sage jetzt nicht, dass wir aus Düsseldorf kommen, langsam kann ich das nicht mehr hören". Auch die Jungspunde vor ihnen meinten: "Wir sind diese eine Band aus dieser einen Stadt."

Die Elektronik-Heads lediglich auf ihre Heimatstadt zu reduzieren, ist ungefähr vergleichbar mit der leidigen Diskussion um den Krautrock-Begriff. Lassen wir das also. Thomas Klein, Andreas Reihse, Detlef Weinrich und Alex Paulick haben ihrem neuen Album nun einen visuellen Vorboten vorausgeschickt. "Rote Wüste" ist ein von Heinz Emigholz inzensierter Kurzfilm, der das militärische Gebiet "North Auxiliary Airfield" in South Carolina zeigt. Dort wurde die erste Atombombe Richtung Hiroshima gezündet. Durch die fahrende Kamera und der späten Auflösung über die Geschichtsträchtigkeit des Territoriums bekommt der Clip eine sehr eigenwillige Dynamik - so erscheint die Natur beinahe gruselig, oder?

NN, Motor, 19.09.2012

Das Quartett trotzt weiter stilsicher allen Rockismen
Ein den, das ist im amerikansichen Sprachgebrauch ein Hobby- oder Arbeitsraum, eine von Kindern gebaute Spielhöhle, oder aber der Bau eines Fuchses oder Bären. In allen Fällen also Rückzugsgebiete, private Sphären. Das steht im Gegensatz zum Panzer, nach dem das letzte Kreidler-Album "Tank" benannt war. Heißt das also, daß das Quartett aus Düßeldorf (und Berlin) jetzt kantenlosen Ambient fürs Cocooning in den eigenen vier Wänden macht? Mitnichten.
Lediglich etwas wärmer klingt die neue Platte, das Schlagezug nimmt eine weniger prominente Rolle ein als zuletzt. Ansonsten ist der Sound der gleiche geblieben: leicht, transparent, und, so blöd das klingt, schön ist auch das elfte Album wieder geraten. Der Opener "Sun" vereint all diese Eigenschaften. Kurz bevor dieses freundliche Sounddesign allzu einbalsamierend werden könnte, bricht der Song allerdings ab... und startet von Neuem, diesmal mit dem Schlagzeug von Thomas Klein. Und schon groovt das Stück.
Oft ist in diesem Zusammenhang ja von 'echten' und 'synthetischen' Klängen die Rede. Denn bei Kreidler entspringen nicht nur das Schlagzeug, sondern auch der Baß und die Gitarre von Alex Paulick der klaßischen Rock-Besetzung. Die Synthesizer und Sampler von Andreas Reihse und Detlef Weinrich hingegen entstammen der elektronischen Musiktradition. Ein wenig schwingt bei diesem Gerede jedoch immer die rockistische Geringschätzung der vermeintlich 'unechten' synthetischen Töne mit. Wären deshalb derlei Unterscheidungen nicht schon lange obsolet, man müßte sie spätestens angesichts einer derart organischen Fusion von akustischen und synthetischen Tönen, wie Kreidler sie vollbringen, ad acta legen.
Doch nicht nur das organische Zusammfügen dieser angeblichen Gegensätze, auch das Songwriting haben Kreidler nach wie vor im Griff. Viele der wieder außchließlich instrumentalen Songs haben einen ähnlichen Aufbau wie "Sun". Nach relativ ruhigem Anfang verwandeln sie sich etwa zur Hälfte, um gegen Ende wieder zur Anfangßtruktur zurückzufinden. So scheint "Cascade" ungefähr auf halber Strecke die Puste auszugehen, bekommt etwas Zweifelndes, nur damit die helle, an Kraftwerk erinnernde Synthesizer-Melodie erlösend wiederkehren kann.
Das Gleiche beim mit asiatischen Melodien angereicherten "Deadwringer". Das Stück beginnt zaghaft und verträumt, hält dann kurz inne, bevor es mit straightem Rock-Schlagzeug und bouncenden Synthies so richtig Fahrt aufnimmt. Auf diese Weise bleiben die Instrumentals trotz ihres zeitweiligen Ambient-Feelings spannend. Das gilt auch für das abschließende "Winter". Nach einlullenden, sphärischen Synthie-Sounds wecken einen MG-Schüße, die kurz darauf von einem groovenden Baßlauf und undefinierbaren Maschinen- oder Tier-Geräuschen überformt werden. Stärker - und dystopischer - hätten Kreidler ihr Album nicht beschließen können.
Trotz der MGs am Ende ist "Den" aber ein freundliches und schönes Album geworden. Trotz aller Schönheit gerät es nie zu einlullender Hintergrundmusik. Denn obwohl teilweise recht üppig instrumentiert, klingen die Lieder nie breiig, im Gegenteil: Die Band hat das Material derart präzise und transparent eingespielt und abgemischt, daß man jedes einzelne Element klar heraushören und verfolgen kann. Kreidler schreiten auch mit Album Nummer elf stilsicher auf ihrem antirockistischen Weg voran. * * * *

Hardy Funk, laut.de D 10 2012

Ein neues Album aus der gläsernen Produktionsstätte der Firma Kreidler. Auf seinem Blog kreidler.spex.de nämlich schildert Andreas Reihse die Tour-Erlebnisse der Band. Und eben auch, wohin man seinen Schnaps trinken geht, wenn ein Stück aufgenommen ist, nach Kreuzberg, in die Atlas Bar oder in den Würgeengel. Der letzte Eintrag über Den ist mit dem Etikett "Und Tag Acht" bepappt worden: Spiegelt sich nicht das legere Großkünstlerische und Über-Bürgerliche wider, das die Gruppe Kreidler in die gesellschaftlichen Wahrnehmungsapparate schwingen lässt? Die Schöpfungsgeschichte plus Eins? Den ist schon wieder so geworden, hinterfotzig lustig, aus Konventionen nichts als Amüsement generierend, und im Hintergrund läuft sie, die german engineer-Maschinerie. Sie funktioniert auf allen Ebenen. "Moth Race" etwa verschiebt gekonnt seine Schwarzlicht-Sounds, "Rote Wüste" breitet sich schon in Richtung Ry Cooder aus, bevor die Zombie-Termiten kommen, und "Winter" rasselt aber ordentlich aus diesem Album heraus. Ständig tauchen von hinten bis vorne diese CERN-Klänge auf, Prozesse, deren Gesetzmäßigkeiten eben erst am Entstehen sind. Die exzentrischen Zerbrechlichkeiten scheinen Den stärker zu charakterisieren als zuletzt. Doch so genau weiß man das nie bei Kreidler. "Danke, Band".

Braun, Groove, 10.2012

Die leichtfüßige, schwebende Qualität der Musik macht die neuen Stücke beweglich und betont Kreidlers prozessuale Spielweise.
Elektronische Musik, die sich nicht über Beats definiert, sondern über atmosphärische Gestaltung, ist in der Regel eher introspektiv angelegt. Das ist hier nicht anders. Nachdem das letzte Kreidler-Album Tank um die physische Wucht des manuellen Schlagzeugs zentriert war, zeichnet sich das neue Werk durch mäandernde, dezentralisierte Strukturen aus. Klangtechnisch bewegt sich die Musik in einem höhenlastigeren Frequenzbereich, was ihr einen leichtfüßigen, schwebenden Charakter verleiht.

Diese Anti-Gravitation macht die Musik beweglich, betont die prozessuale Spielweise der Band und entbindet die Stücke von jedweder Statik. Symptomatisch für elektronische Musik wäre es, den mechanischen Groove der Maschinen herauszustellen und die Seele des Subjekts als Kitsch zu verabschieden. Bei Kreidler jedoch paust sich die persönliche Handschrift, die individuelle Signatur, unverkennbar ins Material ein. Bei aller Bewunderung für Kraftwerk, die dieser Musik innewohnt, sind Kreidler weniger die Roboter als vielmehr human after all.

In drei Worten: Anti-Statik / Elektrisches / Menschsein

Mario Lasar, Intro Oktober 2012

SOUNDCHECK
Kreidler DEN (Bureau B)

Hit! Hit! Hit! Hit!

Soundcheck Radio Eins, 05.10.2012

Erste Hörproben vom neuen Album der Band Kreidler
Die Düsseldorfer Elektronik-Band Kreidler hat ein neues Album angekündigt. Das Werk mit dem Titel "DEN" soll am 5. Oktober bei dem Hamburger Label Bureau B erscheinen. Es wird das elfte Album des Quartetts sein, und Hörproben von vier Stücken gibt es bereits unter der Adresse www.bureau-b.com/kreidler.php. Der Vorgänger "Tank" ist vor knapp einem Jahr erschienen. Er bekam international durchweg gute Kritiken. Die Mitglieder von Kreidler sind Thomas Klein, Andreas Reihse, Detlef Weinrich und Alexander Paulick, der Gründungsmitglied Stefan Schneider (To Rococo Rot) ersetzt.

NN, RP Juli 2012


Premiere - Sukzession & der Nachhall des Todes etc. pp.

Kreidler haben ein neues Album! Das sieben Stücke auf 38 Minuten umfassende DEN (Trackliste am Ende) wird - aufgenommen mit Guy Sternberg und geziert von einem Artwork von Enrico David - am 5. Oktober bei Bureau B erscheinen. Einen Einblick in den Schaffungsprozess bot zuletzt das bandeigene SPEX-Blog, ein weiterer und erster umfassender in die Musik folgt nun. SPEX zeigt das Video zu Rote Wüste, welches hier in einem von 8:06 auf 21:12 Minuten Spielzeit verlängerten Edit vorliegt, in einer Premiere.

Der erste Antonioni-Farbfilm gleichen Namens spielte dabei keine inspirative Rolle, weder für die Band noch für den filmenden Künstler Heinz Emigholz, dessen Werk und Denken bereits in den Kreidler-Videos seines Schülers Jörg Langkau (Impresions d'Afrique, Kremlin Rules, Saal, New Earth und Jaguar) sichtbar wurde. Und während sich für Kreidlers Andreas Reihse ein Kreis schließt (Seit der Jugend ist er Emigholz-Fan, wollte Comiczeichner werden - wegen dessen grafischer Arbeiten in Francoise Mouly und Art Spiegelmans RAW Magazine, wegen des Titels Die Basis des Make-Up, und dergleichen mehr.), markiert Rote Wüste für Emigholz selbst Anfang und Ende zugleich: Das Video ist der Auftakt von gleich vier Videos aus seiner Hand zum neuen Kreidler-Album, die zusehenden Bilder entstanden im Zusammenhang mit dem Abschluss seiner bereits in den 90ern begonnen Architektur-Filmreihe. Zuletzt war er nach Tinian im Pazifik gereist. Die Insel und ihre Ureinwohner durchlitten eine wechselhafte Kolonialgeschichte, die nach spanischer, deutscher und japanischer Herrschaft, im Sommer 1945 von US-Truppen vollendet wurde. Welche tiefe weltgeschichtliche Zäsur hier am 6. August des gleichen Jahres ihren Anfang nahm, löst das Video nach einer epischen Fahrt durch den Sukzessionsdschungel auf.

Mehr nach den Bildern, während Reihse mit dem Beitrag Kino International. auf dem SPEX-Blog weiterführende Gedanken zum Werk, Landschaftsaufnahmen und Emigholz' Parabeton offeriert.

Kreidler DEN
1. Sun
2. Deadwringer
3. Rote Wüste
4. Cascade
5. Moth Race
6. Celtic Ghosts
7. Winter

Thomas Vorreyer, Spex, 9 2012

SOUNDCHECK
ELECTRONICA Kreidler DEN (Bureau B)
Musik, die über den Dingen schwebt. Songs ohne Worte, ohne erkennbare Botschaft, aber nicht ohne Sinn. Maschinengewehrsalven in der Mitte desAlbums lassen einen auffahren: Ist Krieg? Nein, es ist Kreidler.

Martin Böttcher, Tagesspiegel D 10 2012

Hier müssen wieder die Analogien zum Wein hervorgeholt werden. Je reifer, desto besser. Und man sollte auch nicht vergessen, dass alle Mitglieder zuletzt beachtliche Alben solo oder mit Seitenprojekten veröffentlicht haben. Kreidler sind verdammt gut in Schuss auf diesem Album. Der auch tolle Vorgänger "Tank" markierte eine schlagzeuglastige wie höchst-überzeugende Rückkehr der 1994 gegründeten Düsseldorfer Elektronikband, die die Sache hier musikalischer, melodiöser angehen. Aber alles klingt hier wie gemeisselt. Schon das Eröffnungsstück "Sun" ist von beseelter Schönheit, die ein bisschen an Brian Eno erinnert, als der noch am Songwriting interessiert war. Klasse, wie immer wieder die Gitarre aus dem Off hochkommt, der Beat eingreift, die Spannung sich entwickelt. Das ist sowieso ihre große Qualität, wie sie Spannung erzeugen, halten, verlängern, mit unterschiedlichsten Mitteln. Das Schlagzeug und der Bass sind repetitiver, die Melodien von Synthies und Gitarren und Saiteninstrumenten greifen perfekt ineinander. Bei "Deadwringer" umspielen gegenläufige Melodien eine stoische, aber lichte Architektur, "Rote Wüste" zeigt sich als ein geheimnisvolles Gemälde. Das schwer groovende, "Cascade" erinnert ein wenig an Kraftwerk, "Moth Race" glänzt mit einem großartigen Clash aus Old-School-Drummaschinensounds und einem 303er-Beepersynthie. Kreidler 2012: eine gleitende Maschine, magnetisch, chromglänzend, sich selbst in sich selbst spiegelnd.

NN, Flight13 D 10 2012

Seltsame Pfade
Schon wieder da: Am 5. Oktober wird das neue Album "DEN" der Avantgarde-Formation Kreidler erscheinen, schon im vergangenen Jahr machte das Trio aus Düsseldorf mit "Tank" die große Kritikerwelle. Auf der Platte zu hören ist auch der Track "Rote Wüste", zu dem eine gut 21-minütige Videoarbeit von Heinz Emigholz existiert. Für die abgefilmte Fahrt durch den Dschungel der Pazifikinsel Tinian braucht es zugegeben etwas Muße und Geduld - sie findet ihr Ende und ihre Erklärung an einem schlichten Gedenkstein.

Mapambulo, Paperblog D 10 2012

"Kreidler" (D): Video zum Song "Cascade" / Album "Den" ab heute im Handel
Das Video zum Titel "Cascade" beruht auf den Film "DIE BASIS DES MAKE-UP" von Heinz Emigholz (D 1979-84, 84 min). In dem Video wird eine Duschszene gezeigt, in der der der Chef heimlich seinen Angestellten beobachtet. Es sei empfohlen genau hinzuschauen, zeichnet doch der Chef seine erotische Faszination buchstäblich geometrisch nach. Darsteller: Claus-Wilhelm Klinker und John Erdman. Musik: "Kreidler"*.
Der Song zum Video stammt vom neuen "Kreidler"-Album "Den". Das Titelverzeichnis zu "Den":
1. Sun
2. Deadwringer
3. Rote Wüste
4. Cascade
5. Moth Race
6. Celtic Ghosts
7. Winter
* "Kreidler" ist eine deutsche Band aus Düsseldorf, die 1994 von Thomas Klein, Andreas Reihse, Detlef Weinrich and Stefan Schneider gegründet wurde. Sie verbindet elektronische mit analogen Instrumenten und wird von der Kritik je nach Veröffentlichung als Techno, Pop, Avantgarde, Postrock, Ambient oder Electronica charakterisiert. Quelle: Wikipedia
Zum Album gibt es einen weiteren Titel: "Rote Wüste", hier schauen.
Weitere Infos zum Album hier: http://bureau-b.de/kreidler.php
Aktuelle Besetzung "Kreidler":
Thomas Klein: Elektronische und akustische Instrumente, Computer
Andreas Reihse: Elektronische und akustische Instrumente, Computer
Detlef Weinrich: Elektronische und akustische Instrumente, Computer

Willischewski, Paperblog D 10 2012

POP MIT BRÜCHEN

DEN ist das Kreidler-Album für 2012. Dieser Satz klingt fast wie eine Selbstverständlichkeit nach dem Ende der langen Kreativpause der Düsseldorf-Berliner Band. Der Zeitraum zwischen den Veröffentlichungen mag kleiner geworden sein, verwässert wird hier dennoch nichts. DEN ist ein konzentriertes Album, das mit Mut zum Anderssein überrascht.

Album- und Songtitel sind bei Kreidler schon immer Schall und Rauch gewesen, und die sieben neuen Instrumentalstücke auf DEN machen keine Ausnahme. Der Rahmen zur Auslegung der Wörter bleibt weit, lediglich Sun deutet auf die besinnlichen Sphärenklänge des Openers hin, die erst im Reprise Thomas Kleins Schlagzeugspiel zulassen. Eine ähnliche Wende nimmt Deadwringer, dessen zerbrechliche Gitarrenmelodien asiatischer Anmutung schließlich von pulsierenden Flächen überrollt werden. Die präzise gesetzten Brüche erscheinen wie ein Grundelement. Wird ein Arrangement zu gefällig oder gar eingängig, erfolgt die Zäsur mit bisweilen drastischen Mitteln: Winter beginnt mit hypnotischen E-Bow-Klängen, als unvermittelt Maschinengewehrsalven erklingen und einen kaltblütig kalkulierten Grundrhythmus liefern. Die abrupten Wendungen sind dem Entstehungsprozess des Albums zwischen gemeinsamer Ideensammlung und Editieren am Computer geschuldet, wie Detlef Weinrich bestätigt: "Die Stücke waren zwischen 30 und 40 Minuten lang. Das in den Griff zu kriegen war nicht einfach." Zudem der Zeitrahmen enger war als sonst, wie Thomas Klein ergänzt.

Mut zur Länge
Dem im Vorgänger TANK entdeckten Mut zur Länge sind Kreidler treu geblieben. Einzig das Klangexperiment Celtic Ghosts und das treibende Moth Race verbleiben unter der Vier-Minuten-Schallgrenze. In Rote Wüste entwickelt man einen Dialog der Elektronik, der von Sprachfetzen und spinetthaften Tönen aufgebrochen wird. Man hört Ansätze aus Detlef Weinrichs JEIDEM FALL und Alex Paulicks wohl gesetzte Gitarrenriffs, doch jedes Stück ist mehr als die Summe der Köpfe dahinter. Das Artwork, diesmal gestellt vom für den Turner Prize nominierten Künstler Enrico David, ergänzt DEN perfekt: Da entspringt eine kantige Wellenstruktur - vielleicht Musik? - der organischen Form eines Kopfes. Oder ist es umgekehrt? In jedem Fall fesselnd bis zum Schluss.

MW, Coolibri, D 10 2012

Spex sells
Bands, die eine eigene Webseite auf spex.de innehaben, bringt man outer dieses sehr speziellen Webspace ja nur zu gerne eine gehörige Portion Skepsis entgegen. So auch Kreidler, die auf eben jener Seite mehr und interessantere Informationen preisgeben als sonst irgendwo im Sonstewo. Seilschaften steht da drauf und, urggs, "Kunst" wohl ohnehin. Da braucht es noch nicht einmal "Hipster" als Schmähruf der Nochniewasversteher, denn es erklärt sich scheinbar alles von selbst. Dass Kreidler mehr anzubieten haben, wurde dabei vom Rest der Musikjournaille nur zu gern vergessen - und teils, so konnte das scheinen, auch von ihnen selbst.

Tatsächlich aber bespielen die Düsseldorfer seit den nach wie vor fantastischen "Weekend" und "Appearance and the park" Postrock-Gefilde, wie sie einst gedacht waren - als ein sanft pulsierender Raum des "Zwischen". Zwischen digital und analog, Akustik und Elektronik, krautigem Trip und einem dekonstruktiven, dann wieder atmosphärischen Weltmusik-Mäandern setzt auch "Den" seine Versuchsanordnungen an. Bei der Frage, wohin es sie treibt, vertrauen Kreidler auch diesmal wieder ebenso auf Muckertum und Kifferblick wie auf die Sonderschichten im Pattern-Hochbaugewerbe. Von der Polyrhythmik des Vorgängers "Tank" ist hingegen oftmals nur ein zwischen den Vierteln sitzendes elektronisches Tschirpen, sind ein paar Poings oder Plops geblieben. Doch mehr braucht es auch nicht. Der Groove findet sich ganz von allein.

So bereits im Opener "Sun", dessen Zwischen sich zu mehreren sanft kaskadierenden Rhythmusfiguren beim Sonnenaufgang, zu den untergeschobenen Keyboardflächen hingegen beim Sonnenuntergang einfindet - bis sich ab Minute drei alles derart verdichtet, dass das Schlagzeug zwar äquator sagt, die tickernden Gitarren hingegen im Meridian kreuzen. "Deadwringer" bespielt demgegenüber eher Großstadtballaden-Lichtermeere mit genau aufeinander abgestimmten Bass- und Bassdrumfrequenzen für die schwebende Tiefenschwärze und Jazzdelay auf den Gitarren für die verschwitzten Sommernächte, schließlich aber auch mit sanftem Uptempo für den Schlurfgang am Nachtclub vorbei.

Apropos: Dass der Proto-Funk von "Rote Wüste" schon auf der Platte mit Störfrequenzen und tonalen Breaks zu einem multidimensionalen Melodienmeer aufgebockt wird, dabei aber im Grunde ganz brav bleibt, dürfte sich live weniger rächen, als es zunächst den Anschein hat. Denn stets hatten Kreidler auch Songs im Aufgebot, die erst auf der Bühne volle Präsenz entwickeln, dann aber ein erfreulich offensives Gesicht zeigen. Das irgendwann im Red-Snapper-Groove voranschreitende "Rote Wüste" gehört hier ebenso dazu wie "Moth race" oder "Cascade". Doch spätestens, wenn sich zum abschließenden "Winter" dispergierende Feedbacks in Maschinengewehr-Samples und Mouse-On-Mars-Electro auflösen, weiß niemand mehr, was der Songtitel jetzt eigentlich transportieren will.

Egal, denn: Jeder Spex-Redakteur hat sicherlich bessere Diskurse anzubieten, um aus all dem irgendwas Hyperdiskursives im Sonstewo herauszupressen. Mit dem x-ten Aufguss von Tocotronic-Folkrock schaffen sie es schließlich auch. Was hiermit, ganz recht, nicht das Geringste zu tun hat. Doch uns reicht ohnehin der Spaß an einer Platte, die im ureigenen Kreidler-Jargon kraftwerkseidank kaum überrascht und über den Zustand der Welt auch nicht mehr zu berichten weiß als: Mit "Den" lässt sich einiges davon ganz wunderbar aushalten. Wer mehr will - Kreidler sind auch dazu nach wie vor sicherlich bereit.

Tobias Hinrichs, Plattentest D 10 2012

KREIDLER DEN
Heute ist der den dnja, der Tag des Tages, der Veröffentlichungstermin von Kreidlers neuem Album DEN (Bureau B), dessen Titel eben auch als russische übersetzung von »Tag« gelesen werden kann. Für »klar strukturiert« und mitunter »fast schon zu cool zum Tanzen« hält Bianca Heuser in ihrer Kritik in SPEX No.341 die dazugehörige Musik. Nun gibt es nach »Rote Wüste« mit »Cascade« auch ein weiteres Video. Wie zuvor angekündigt hat selbiges erneut Heinz Emigholz gedreht, diesmal allerdings schon vor einigen Jahren: »Cascade« bedient sich bei der Duschszene aus dem 1985er voyeuristischen Spiel Die Basis des Make-Up, in der der heimlich Beobachter (der Chef) seiner erotischen Faszination gegenüber seinem Objekt (dem Angestellte) letztlich nur geometrisch beizukommen weiß. Ein Blogeintrag von Andreas Reihse zum Video ist hier zu lesen.

Thomas Vorreyer Spex D 10 2012

Plattenbau
Man weiß ja bereits, was zu diesem Album wieder in allen Feuilletons geschrieben werden wird: Düsseldorf! Neo-Krautrock! Die legitimen Erben von Kraftwerk, NEU! und Can. Kantiger, vitaler Ordnungs- und Exaktheits-Funk! Die Klangtüftler und Musikfeinmechaniker! »Den« heißt das Album der Band Kreidler, die sich nach einem deutschen Unternehmen genannt hat, das motorisierte Zweiräder herstellt.

Die Wahrheit ist: Unzweifelhaft spielt sich hier alles unter der unerbittlichen Herrschaft des Metronoms ab. Ja, auf Präzision im Sounddesign, im Klangbild, in den Rhythmusmustern wird allergrößter Wert gelegt. Musik, die eisern die Hausordnung einhält und in der es keine Schmutzränder gibt. Hier herrschen der rechte Winkel, die gerade Linie, der gleichmäßige Beat. Das Schlagzeug ist unüberhörbar der Chef, ein unermüdliches Marschierschlagzeug. Doch geht es hier tatsächlich nicht um das bloße Generieren tanzbarer Beats für amüsierwillige Pubertierende (wogegen freilich nicht das Geringste einzuwenden wäre).

Ticktack-Tschicktschick-Bumm-tschak, es geht voran. Musik, die wie gemacht ist, um für die lange Lebensdauer einer Batteriesorte zu werben. Designed for a Lifetime. Tatsächlich eignet der klar strukturierten, unterkühlt-metallischen Instrumentalmusik etwas Triebwerkhaftes in ihrem stoischen, zwingenden, elastischen Groove, der zu keinem Zeitpunkt ein beschwingter Disco-Fingerschnips-Groove ist, sondern stets ein sauber und exakt getakteter, erbarmungsloser Maschinen- und Uhrwerksgroove, der auf eine gewissermaßen leitzordnerartige Weise funky ist. Auch die Gitarre ist vor allem eines: Rhythmusgeber, Rhythmusmacher, ja eine Rhythmusdienstpflichtige. Ordnung, Simplizität, Gleichmaß.

Von überflüssigem Schnickschnack, sinnlosen Ornamenten und Redundanzen befreite Robotnik-Disco, wesentlich erzeugt mit Bass und Schlagzeug, mutmaßlich gespielt von hochkonzentrierten, formbewussten Menschen, die graue Hemden tragen, an denen sie den jeweils obersten Knopf ordentlich geschlossen haben. Klangarchitektur für Freunde des Bauhaus-Stils. Wie schön das ist. Schau, wie die Zahnrädchen sich unermüdlich drehen, ineinandergreifen, wie zuverlässig und punktgenau irgendwelche winzigen Scharniere einrasten!

Und dennoch hat die Musik wenig vermeintlich Deutsches an sich. Hingegen fühlt man sich einmal mehr an den dunklen, experimentierfreudigen und eher abweisenden Sequenzer-Synthiepop der späten Siebziger und frühen Achtziger erinnert, an Künstler wie die frühen New Order, Cabaret Voltaire, Fad Gadget oder Daniel Miller (»Warm Leatherette«). Also an die Zeit, bevor die toupierten Arschgeigen mit ihren Schulterpolstern kamen und alles ruiniert haben.

Thomas Blum, Neues Deutschland - Sozialistische Tageszeitung

Maschine läuft
Spätestens seit ihrem Werk Appearance and The Park im Jahr 1998 sind die Düsseldorfer als Bewahrer und Erneuerer des Krautrock-Erbes am Rande des Postrock-äquators unverzichtbar. Nach dem letztjährigen Tank sind sie glücklicherweise schon mit neuen Songs im Gepäck zurück.

Tank war gewissermaßen Kreidlers Schlagzeug-Album. Auf den Spuren von NEU! und Can wandelte man diesmal besonders im Geiste der beiden deutschen Schlagzeug-Legenden Dinger und Liebezeit. Der Drum-Beat ließ die Elektronik-Seite des Düsseldorf-Erbes zurücktreten und brachte mehr Wumms und düstere Aspekte ins Rennen. Bei aller Konstanz und einem ausgeprägten Wiedererkennungswert macht es Kreidler so interessant, dass sie von Album zu Album in der Lage sind, Nuancen zu verschieben und Schwerpunkte zu verlagern. Auf DEN wollte man zunächst auf das Schlagzeug verzichten. Davon sah die Band dann doch ab, zugunsten einer instrumentalen wie musikalischen Mannschaftsleistung sondergleichen.

Das Eröffnungsstück Sun erinnert in bestmöglicher Weise an Zeiten, da Eno die Kreativkraft einer neuen deutscher Musikera für sich entdeckte, Deadwringer verbindet asiatisch angehauchte Melodien mit stoischem Beat. Cascade verdeutlicht die Individualität Kreidlers im Umgang mit dem Vermächtnis von Kraftwerk. Das verspielt perlende Celtic Ghost ist die Ruhe vor dem abschließenden Winter-Sturm, in dem eine Maschinengewehr-Salve zum Beatgerüst unfunktioniert wird. Letzteres ist das I-Tüpfelchen des genialen Sounddesigns des Albums, wobei das kraftvolle Klangbild ansonsten in erster Linie im Dienste des Songs steht - Gimmicks als Selbstzweck hat man hier nicht nötig. Beachtenswert auch die Covergestaltung des Turner-Prize-Nominees Enrico David, das die Grenze zwischen Surrealismus und Popart verwischt, wie die Band die Grenzen von Tanz- und Kopfmusik, von serieller Grundaufstellung und individualistischem Ausdruck auflöst. Warum diese Band nicht längst die Cover der einschlägigen Magazine schmückt, bleibt nach wie vor fraglich.

Tom Asam, Titelmagazin D 10 2012

Die wichtigsten CDs der Woche
Franz-Josef-Wagner-Edition Teil II, Arbeitstitel: Jetzt wird's ölig. Die Fragestellung heute: Wie bekommt ein 26-jähriger Indie-Nerd aus Osnabrück eine junge Frau dazu, ihn zu mögen und mit ihm nach Hause zu gehen? Variante 1: Er stellt ihr folgende Frage: "Möchtest du mit in mein WG-Zimmer kommen und gemeinsam mit mir verschiedene Schallplatten der Kölner Rockgruppe Erdmöbel hören? Ich zünde auch eine Kerze an." Variante 2: "Möchtest du mit mir zu einem Freiluftkonzert von Bon Iver gehen? Die Auftritte von Bon Iver sollen sehr emotional sein und im besten Falle einer heiligen Messe gleichen. Ich habe bereits Karten und eine Gut-und-Günstig-Standkerze für danach besorgt." Variante 3: "Ich besitze ein Loft in Gretesch, dessen Küche ich ganz im Stile von Bret Easton Ellis' 'American Psycho' eingerichtet habe. Dort könnten wir zusammen das neue Album der experimentellen Krautrock-Elektronik-Avantgarde-Kapelle Kreidler genießen. Ich habe keine Kerze gekauft und möchte auch nicht reden. Die Platte ist sehr kurz." Sie werden es vielleicht schon von allein erraten haben: Variante 1: Tod aus Scham. Variante 2: Tod aus Langeweile (Bon-Iver-Konzert, freiwillig, remember?). Variante 3: Her damit, 26-jähriger Indie-Nerd aus Osnabrück! Denn "Den" klingt nicht nur nach Arbeitszimmer, sondern ist auch mit ebensolcher Gebrauchsmusik zwischen Tortoise (selten), Cluster (manchmal), Kraftwerk (oft) und NEU! (wenn's denn sein muss) gefüllt. Eine der ganz seltenen Arbeiten aus Düsseldorf, zu denen man sich mit allem und nichts beschäftigen kann, eine gewichts- und geräuschlose Maschine, die Tracks wie "Rote Wüste" und "Deadwringer" ausspuckt, ohne Schweiß, ohne Tränen. Ein angenehm monotones (und musikalisch hinreichend anspruchsvolles) Spiel des Begehrens, mit Schüssen in die Stille ("Winter") und einem Dance-Track aus grauem Marmor ("Moth Race"). Wer die Zeit hat: Unbedingt aufs Schlagzeug achten!

Jan Wigger Spiegel online D 10 2012

Nach dem letzten Album Tank von 2011 und dem Soloalbum von Kreidler-Schlagzeuger Thomas Klein überlegte man in Düsseldorf und Berlin, das nächste Album ohne Schlagzeug aufzunehmen. Stelle ich mir tatsächlich weiterhin interessant vor, denn Kreidler haben sich nicht für diese Option entschieden. Auch, wenn wieder alle an ihren Instrumenten dabei waren, kann man Den nicht so sehr als Bandmusik identifizieren, wie noch Tank oder auch Mosaik 2014. Wobei auch den Experimenten und den Ausbrüchen aus dem Band-Kontext nach fast 20 Jahren Umtriebigkeit nun nicht mehr diese spezielle Aufgeregtheit anzuhören ist. Kreidler haben sich eben ihre eigene Nische geschaffen, in der sie sich bestens auskennen. Schade allerdings, dass in der steten Artifizierung der Blick für ein gutes Cover verloren ging.

Dennis Behle, Westzeit D 10 2012

Kreidler sind ein Fluss. Kreidler sind im Fluss. Kreidler sind fließend. DEN beinhaltet sieben lange Tracks, sieben kleine Welten, die zusammenhängen und ja, eben diese starre Bewegung, diese bewegliche Statik im Sound und Rhythmus ergeben. In meinem Studium gab es ein Omnibus-Projekt, in das man eben laufend oder immer wieder ein- und aussteigen konnte, wie die Touri-Doppeldecker-Busse in Barcelona. Kreidler sind solch ein Moped-Ding, fahren einfach weiter, lassen einen aber auch hinein, mitlaufend oder durchdringend, alle Freiheit, ohne, dass sie es einem vollkommen einfach machen. DEN wirkt noch ein Stückchen ernster, unverspielter, ja vielleicht sogar konzentrierter als die letzten Alben. Der Puls, der Kreidler-Puls. Diese Technik ist organisch, überaus, aus Kraut. Und schier unendlich, Deadwringer hören und verstehen.

CJ, De:bug 11-2012

Treibende Klänge zwischen Postrock und Electronica. Für Klangweltenforscher und Kopfkino-Connaisseure ein nicht kleiner Genuss: Die vier Veteranen von Kreidler präsentieren "DEN".

Die Herren von Kreidler haben es seit Beginn ihrer Laufbahn anno 1994 sehr gut verstanden, sich ihre eigene, sehr distinktiv individuelle Nische zu schaffen, fernab allgemeiner Klassifizierbarkeiten, die viele andere kontemporäre Musiker stark in ihrem Schaffen einengt, wenn sie ihrem Publikum in Erfüllung der Erwartungen treu bleiben wollen. Die Erkundung neuer Klangwelten Kreidlers hingegen, ist stets ein spannendes Unternehmen und die dabei auftretenden kleineren und größeren Überraschungen machen immer einen großen Reiz aus.

"DEN" bildet einmal mehr keine Ausnahme. Das Album wirkt an manchen Stellen geradezu offen, luftig und freischwebend, dann schlägt die Atmosphäre jedoch wieder ins beinahe Klaustrophobische um, dessen Spookiness durch diesen Kontrast auf nicht antizipierbare Spitzen getrieben wird; das alles, wie gehabt, ohne Gesang oder anderweitig erklärende Worte.

Kreidler - "Cascade"

Einzig die Tracknamen geben kleinere Hinweise auf den jeweiligen Inhalt, wobei sich beim Hören wohl der ein oder andere amüsante "Aha"-Moment bei den etwas diffuser betitelten Stücken einstellt. Starter der Platte ist mit "Sun", das vage an Tortoise erinnert, ein durchaus entspanntes Eintauchen in postrockiges Gebiet, während das folgende "Deadwringer" diesen Aufenthalt zwar verlängert, jedoch den relaxten Grundton passagenweise mit düsterem Ambientsound und der dadurch entstehenden Beklemmung konterkariert. Ebenfalls die vielschichtige, ungemein dichte Soundscape "Rote Wüste" schlägt in eine gruseligere Kerbe.

Das folgende "Cascade" wiederum treibt immens nach vorne, ist dabei allerdings unglaublich laid-back; dem Song wohnt ein ganz eigener, meditativer Groove inne. Diese Eigenschaft entbehrt keiner der Tracks, vom Opener bis zum - mit Maschinengewehr-Sample inkorporiertem - Hinausgeleiter "Winter" (das einzige Stück, in welchem auch nur die Ahnung von ein wenig Hektik aufkommt). Überhaupt ist "DEN" wirklich zur Gänze eine Platte zum Sich-Treiben-Lassen, eine Einladung zu einem unaufgeregten Kopfkino, die Soundtrack-Qualitäten bringt das Quartett hierfür allemal mit. In seiner akustischen Erzählform ist der auf der Platte vorherrschende Stil vielleicht einem Stream of Consciousness nicht unähnlich. Dies mit den musikalischen Mitteln des Postrock einerseits und kunstvoller elektronischer Soundscape-Malerei - bei der unter anderem The Future Sound Of London in den Sinn - auf der anderen Seite. Allerdings, das wirklich Schöne: Was Kreidler für Musik machen? Jetzt, wie bereits vor 18 Jahren, Kreidler spielen Kreidler.

Stephan Sauer, Motor.de 10 2012

Der Name Kreidler erinnert an Mopeds und Kleinkrafträder, die Firma ging 1982 pleite. Seit 1994 gibt es Kreidler wieder, diesmal als Düsseldorfer Pop-Band, der Name gilt als Verkürzung der vier Gründer-Tüftler Klein, Reihse, Schneider und Weinrich. Das Quartett mit seinem reinen Instrumentalsound wird zwischen Postrock, Elektro und Avantgarde verortet, natürlich klingt da auch das legendäre Kraftwerk mit. Jetzt hat Kreidler mit "DEN" (Label: Bureau B) ein Album vorgelegt, das niemandem vom Hocker haut, aber in seinen sieben Titeln einen entspannten Groove und gewissen altmodischen Charme entfaltet - besser als Mopeds klingen die Kreidlers allemal..

FF, LG Szene 10 2012

Shoppen auf Saipan
Krieg, Shoppen, Natur. In welche Richtung verläuft die Menschheitsgeschichte? Kreidler und Heinz Emigholz setzen ihre Videoreihe mit Sun auf Saipan, Ort einer erbitterten Weltkriegsschlacht, fort.

Kreidler und der Künstler Heinz Emigholz setzen ihre Videoreihe zum aktuellen Album der Band, Den, fort. Vom Pazifik ging es in die Dusche und nun wieder an den Stillen Ozean zurück. Und wie bei"Rote Wüste"geht es auch bei"Sun"um die Spuren des japanisch-US-amerikanischen Kampfes im zweiten Weltkrieg. Bei der Schlacht um die Insel Saipan starben fast 30.000 Soldaten, die unterlegenen und eingekesselten Japaner starteten am 7. Juli 1944 einen letzten Angriff, den sie allerdings zumeist nur mit Bambusspeeren bewaffnet begingen. Die Munition war aus, der Tod ihnen sicher. Emigholz' Bilder - produziert für den voraussichtlich im Frühjahr erscheinenden Film The Airstrip - die Piste (Aufbruch der Moderne III) - zeigen nun die gegenwärtige Rückeroberung der Insel durch die Natur, der in diesem Fall allerdings der Kommerz zuvorkam. Ein großes Einkaufszentrum, dessen Stil an Ettore Sottsass erinnert, wurde aus Beton errichtet, allerdings nur wenige Jahre genutzt. Heute ist die Ruine verlassen. Das Grün wuchert.

Thomas Vorreyer Spex D 10 2012

Kreidler ist auch so eine Band, die eigentlich schon immer irgendwie da ist, aber für viele und häufig schwer zu fassen ist. Schon wenn man in eine große Online-Enzyklopädie schaut, geht die Verunsicherung los: Die Musik würde veröffentlichungsabhängig "als Techno, Pop, Avantgarde, Post-Rock, Ambient oder Electronica" bezeichnet. Dass die Wahrheit bei derartigen Beschreibungen stets irgendwo in der Mitte liegt, ist bekannt, wobei man für die neue Veröffentlichung DEN zumindest den Techno mal aus der Beschreibung herausstreichen sollte. Den Rest aber hört man auf dem Album anteilig immer wieder heraus, wobei das Gros vor allem intelligente Popmusik mit anderen Mitteln ist.

Zugegeben: "Popmusik mit anderen Mitteln" klingt auch schon wieder kryptisch. Man muss sich bei dieser Beschreibung erst einmal von der Verbindung des Wortes "Pop" mit "populär" oder "Mainstream" trennen, es beschreibt eher die Tatsache, dass die Arrangements der Songs sehr stringent wirken und treibend nach vorne gehen. Ansonsten war es das auch schon mit Pop. Gesang sucht man vergebens, die Musik ist der Star. Diese geht atmosphärisch voran, lässt Bilder entstehen und hat mitunter auch viel Groove. Gerade auf Deadwringer ist die Nähe zum Post-Rock zu hören, denkt man doch auch an Acts wie To Rococo Rot, wenn man diesen Titel hört. Aber auch die anderen Stücke können sich hören lassen. Rote Wüste gehört zum Experimentelleren auf der Platte und arbeitet mit verstörenden Hintergrundgeräuschen und ist ein spannendes Lautgemälde, Celtic Ghosts hat den Charakter einer Wanderung. Stringenter hingegen ein Stück wie Cascade, das Groove hat, nach vorne geht, mit eingängigen Melodien agiert und auch vom Drumming her sehr intelligent wirkt. Das folgende Moth Race ist ebenfalls ein sehr groovendes Stück, man könnte fast sagen ein Rock-Stück, aber auch nur in dem Umfang, wie man sich das bei Kreidler eben vorstellen kann.

Ja, mit DEN ist Kreidler ein würdiger Nachfolger zum hochgelobten TANK gelungen, das gut belegt, warum diese Band schon so viele Jahre aktiv und geschätzt ist.

Marius, alternativmusik 10.2012

Alles ist im Fluß, wie eh und je. Seit bald 20 Jahren perfektionieren Kreidler ihren ureigenen hypnotischen Sound. Abseits aller Moden, aber mit stiller Präzision. Man muß nur mal Sun hören, das Eröffnungsstück des nunmehr 10. Kreidler-Albums. Da blüht keine Schönheit, sie ist einfach da, bewegt sich, gleitet. Brian Eno in seinen allerbesten Momenten kann man darin hören. Und natürlich auch immer wieder Can, die Krautrock-Dinosaurier, die bei Kreidler schon immer wunderbar aufgehoben waren.

NN , Das Kulturmagazin 11.2012

Kreidler ist auch so eine Band, die eigentlich schon immer irgendwie da ist, aber für viele und häufig schwer zu fassen ist. Schon wenn man in eine große Online-Enzyklopädie schaut, geht die Verunsicherung los: Die Musik würde veröffentlichungsabhängig als Techno, Pop, Avantgarde, Post-Rock, Ambient oder Electronica bezeichnet. Dass die Wahrheit bei derartigen Beschreibungen stets irgendwo in der Mitte liegt, ist bekannt, wobei man für die neue Veröffentlichung DEN zumindest den Techno mal aus der Beschreibung herausstreichen sollte. Den Rest aber hört man auf dem Album anteilig immer wieder heraus, wobei das Gros vor allem intelligente Popmusik mit anderen Mitteln ist.

Zugegeben: Popmusik mit anderen Mitteln klingt auch schon wieder kryptisch. Man muss sich bei dieser Beschreibung erst einmal von der Verbindung des Wortes Pop mit populär oder Mainstream trennen, es beschreibt eher die Tatsache, dass die Arrangements der Songs sehr stringent wirken und treibend nach vorne gehen. Ansonsten war es das auch schon mit Pop. Gesang sucht man vergebens, die Musik ist der Star. Diese geht atmosphärisch voran, lässt Bilder entstehen und hat mitunter auch viel Groove. Gerade auf Deadwringer ist die Nähe zum Post-Rock zu hören, denkt man doch auch an Acts wie To Rococo Rot, wenn man diesen Titel hört. Aber auch die anderen Stücke können sich hören lassen. Rote Wüste gehört zum Experimentelleren auf der Platte und arbeitet mit verstörenden Hintergrundgeräuschen und ist ein spannendes Lautgemälde, Celtic Ghosts hat den Charakter einer Wanderung. Stringenter hingegen ein Stück wie Cascade, das Groove hat, nach vorne geht, mit eingängigen Melodien agiert und auch vom Drumming her sehr intelligent wirkt. Das folgende Moth Race ist ebenfalls ein sehr groovendes Stück, man könnte fast sagen ein Rock-Stück, aber auch nur in dem Umfang, wie man sich das bei Kreidler eben vorstellen kann.

Ja, mit DEN ist Kreidler ein würdiger Nachfolger zum hochgelobten TANK gelungen, das gut belegt, warum diese Band schon so viele Jahre aktiv und geschätzt ist.

Marius Meyer, Alternativmusik D 10 2012

A freezing cold winter day, the icy surface of a frozen lake, a clear blue sky, a sunbeam - an image arises, of colours that are icy cold, metallic, and shiny. A sound painting of aesthetic beauty, like Eno In Winter, with its distinctive beat reminding a little of the ingenious My Life in the Bush of Ghosts.

Like its opening track, Sun, the entire album Den by German (Düsseldorf!) electronic-experimentalists Kreidler evokes images that look like perfectly designed, state-of-the-art architectonic soundscapes, some in bright colours, others in shades of grey. That's why the second piece, Deadwringer, has the air of a machine's procedure, grey metallic stainless steel in persistent repetition, while in the slowly evolving movement of the heavily grooving Cascade you feel like cruising on Kraftwerk's Autobahn, changing chords and shifting gears.

Over all these machines, movements and light-filled steel architecture rules a beat as angular and precise as that of Can's Jaki Liebezeit. Cascade is such an example, or Rote Wüste, an arcane piece of sound where everything seems to flow quite naturally.

Moth Race is a dark-grey dance number built on a harsh yet supple beat, followed by the crystal clear Celtic Ghosts, which leads us back to the glassy ice of our frozen lake, in Winter: where we remain at rest, contemplating a slowly gliding machine, and how its metallic chrome is reflecting the sunlight. Until, at 2:18, the machinery sets in. Merciless, and beyond good and evil.

Den is Kreidler's 11th regular album, and, once again, from Düsseldorf we get the best of Germany's experimental music scene. Although the band were initially considering making a record without any drums, fortunately they didn't put that idea into practice, for Thomas Klein's playing is an essential component of the Kreidler sound. And so Den has become a worthy successor of the highly acclaimed previous albums Mosaik 2014 and Tank, having lost nothing of their rhythmic force. A really cool album, most warmly recommended.

Annika Hoge, Chaotic Soul's Sound Cloud, D 10 2012

Elektro-Akustik-Nirvana
Nach ihrem großartigen Tank aus dem letzten Jahr, in deßen Mittelpunkt das Schlagzeug stand, legen Kreidler nun ihr neues Album vor. Zentrales Element der Stücke von Den ist weniger die Rhythmußektion als vielmehr das große Zusammenspiel als Ganzes, bei dem alle Teile mehr als ihre Summe bilden. Das heißt aber natürlich nicht, daß Drummer Thomas Klein nicht doch wieder eine Riesenarbeit abliefert - Vergleiche mit dem großen Jaki Liebezeit sind keineswegs zu hoch gegriffen, so sauber und diszipliert spielt Klein seine komplizierten Stiefel durch. Dazu kommen hochmelodiöse und -infektiöse Melodien, die im Verbund mit den schon fast tanzbaren Rhythmen eine stark bewußtseinserweiternde Wirkung ähnlich einer Trance ausüben.
Und nicht nur das abschließende Winter mit seiner M.I.A.-Rememberance-Schußlinie ist dabei von vorne bis hinten konzis durchdekliniert und -komponiert - das möchte man gerne mal um zwei Uhr in einem Neuköllner Club spielen, das würde die Spreu vom Weizen trennen. Dazu kommt der satte Sound, den man dem Produzenten Guy Sternberg zu verdanken hat. Sag Krautrock, sag Psychedelic, sag Elektro-Akustik-Nirvana, und du bist dennoch noch lange nicht dran.

TM, CULTurMAG, D 10 2012

Albumtipps: Den von Kreidler
Die 1994 in Düsseldorf gegründete Gruppe Kreidler hat ein Faible für kryptische Plattentitel. Der Vorjahresveröffentlichung "TANK", folgt jetzt die ebenfalls sehr gelungene Produktion "DEN".
Thomas Klein, Alexander Paulick, Andreas Reihse und Detlef Weinrich, gelingt es mit den sieben Titeln Musik zu kreieren, die überraschend, groovend, virtuos, originell, auf Tradition aufbauend und trotzden neu und innovativ klingt und in der man immer wieder andere Nuancen entdecken kann.
Für das Coverartwork zeichnet der Künstler Enrico David verantwortlich, der in seinen Arbeiten Bildideen des Surrealismus mit zeitgenössischer Populärkultur verschmelzt.

NN, Radioeins RBB D 10 2012

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GREECE

Mεταζυ καλoκαιριoυ και χειμωvα. Αvoιχτóσ, ελαφρυσ και χαζεμεvoσ κυριoλεκτικα. Ωσπoυ oι πρωτεσ βρoχεσ θα ερθoυv vα καταπvιζoυv αυτη σoυ τηv διαθεση. Αvαμvησεισ, ακóμα υγρεσ και αλμυρεσ απoμακρυvoυv τηv ιδεα πωσ πρεπει vα ακoλoυθησεισ τov διαρκωσ μεταβαλλóμεvo καιρó. Σιγovταρεισ τηv σκεψη σoυ, η oπoια διαμoρφωvεται απó τov περιβαλλovτα χωρo και σε θελει υπoμovετικó και εγκρατη. Αρvoυμεvoσ vα ζησεισ τo σημερα, τηv κατευθυvεισ για λιγo ακóμη στo χθεσ. Επιμεvεισ vα αvαζητασ τηv αvεμελια πoυ σoυ χαριζε απλóχερα o χρóvoσ καθωσ γυριζεισ πισω σ'αυτóv.

εικóvεσ óμoρφεσ... στo μυαλó σoυ παραμεvoυv με ζεστεσ απoχρωσεισ, τo φω τoυσ σε λoυζει oλóκληρo και η θερμη πoυ σoυ πρoσφερoυv αvαvεωvoυv τηv ατμóσφαιρα γυρω σoυ. Σταδιακα με εvαv γλυκó τρóπo η εvταση τoυσ θα σβησει, θα χαθει. Σε μια ελευθερη μεταφραση, ψαχvεισ τρóπo στo oπτικó σoυ πεδιo vα αvoιζει τo πλαvo, óπω τóτε και ατεvιζovτασ vα βρεισ τηv ηρεμια στo βαθoσ τoυ. Vα αvτικρισεισ με καθαρóτητα ó,τι καθρεφτιζεται στισ κóρεσ τωv ματιωv σoυ. Κρατωvτασ μια εικóvα. Εστω μια πoυ δεv θα δεχθει τηv φθoρα τoυ χρóvoυ.

Dddb, Against The Silence GR 11-2012

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ITALIA

Pubblicato a soltanto un anno dall'applaudito, specie in madrepatria, Tank, Den, l'undicesimo album dei Kreidler, doveva essere un lavoro composto unicamente d'atmosfere e linee melodiche, e per dirla con loro, mosso da una viscous musicality. Alla fine le cose si sono ibridate nei giochi a incastro tipici dei tardi Can, e la tracklist, azzerando i contenuti wave à la NEU! / La Dusseldorf, ha abbracciato un fiero neo krautismo elettronico-acustico misuratamente aperto al concreto (le mitragliette ottimamente impiegate come texture in Winter).

In appena sette tracce per neanche quaranta minuti, animato da intelligenza e visione, Den, viaggia a corrente alternata tra Berlino e Dusseldorf, amalgamando egregiamente retrogusti techno (Rote Wüste, Cascade, Moth Race), (germaniche) urgenze ambient-melodiche (Sun, Deadwringer), e inserti chitarristici (Alex Paulick) tra minimalismo Eno-Fripp e fraseggi newagey 70s (Cascade).

Con i To Rococo Rot in fase calante (o comunque in semi congelamento), Thomas Klein e co. invecchiano come il buon vino e confezionano l'ennesimo lavoro straconsigliato e probabilmente quello meglio inciso, missato (nei Lowswing Studios di Berlino con Guy Sternberg) e masterizzato (a cura di Stefan Betke negli studi della ≅scape di cui è co-founder). Jaki Liebezeit e Brian Eno lo amerebbero e voi?
(7.1/10)

Edoardo Bridda, Sentire Ascoltare 11.2012

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SWISS

Like a Jungle Drum
Die Entstehungsgeschichte von Den ist ein Paradoxon: Das vorgesehene Ambient-Album wurde zu Kreidlers bis dato rhythmischsten - eine Art Jumanji des Krautrocks. Eine Neuerfindung durch die Trommel.

Vermutlich wurde Kreidler ihre Musik auf die Dauer etwas zu kühl. Das letzte Album, Tank war musikalisch auf der Landkarte zwischen Düsseldorf und Berghain angesiedelt: Ein düsterer Moloch; episch, motorisch, tanzbar und doch menschlich wie die besten Aufnahmen von Kraftwerk. Da kommt es ziemlich überraschend, dass die Herren von Kreidler über ein Album ganz ohne Schlagzeug nachdachten. Was dabei hätte herauskommen können, kann man sich vorzustellen versuchen, wenn man sich Celtic Ghosts anhört, das einzige wirklich ambiente Stück des Albums.

Es kam aber anders. Man wundert sich dann schon ein bisschen, wie bei dieser Herangehensweise Den herauskommen konnte, denn dieses Album haut definitiv auf die Pauke - im wahrsten Sinne des Wortes. Es gibt wohl wenige Alben, die stärker von der Trommel aus geleitet sind als Den. Drummer Detlef Weinrich fährt alle Geschütze auf: Toms, Trommeln und Gong, mal mit Effekten, mal ohne. Das gibt dem Album einen unglaublichen Drive, so dass es von Energie zu bersten droht. Auch einen exotistischen Anstrich erhält das Album auf diesem Weg. Die meisten Tracks könnten ohne weiteres den Soundtrack einer aktuellen Tarzan- oder Indiana Jones-Verfilmung veredeln. Zwar spürt man die motorischen Kraut-Rhythmen an jeder Stelle, aber sie sind so detailverliebt und abwechslungsreich ausgearbeitet, dass es auch beim zehnten Hördurchgang eine Freude ist. Ratternde MG-Salven - in einen treibenden Beat verwandelt - schliessen den letzten Track des Albums ab. Den ist das cineastischste aller Kreidler-Alben. Abrupte Szenenwechsel, Schnitte und Verwandlungsmusiken biegen die Tracks in unerwartete Richtungen, so dass man kaum nachvollziehen kann, wie einem passiert. Zur Dschungelatmosphäre des Albums passt auch die asiatisch anmutende Pentatonik in Deadwringer perfekt.

Leider gehen die Neuerungen im Kreidler'schen musikalischen Horizont zum Teil auf Kosten der zauberhaften Melodik, die Tank so unwiderstehlich machte. Und so schaut man mit einem lachenden und einem weinenden Auge - natürlich auf höchstem Niveau - auf die Weiterentwicklung einer der interessantesten Bands aus dem deutschen Sprachraum.

Severin Kolb Exitmusic CH 10 2012

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UK

DEN is the eleventh studio album released by this Düsseldorf instrumental quartet since their formation in 1994, but their prolific output shows no sign of abating. Kreidler's unflappable pursuit of artistic threads that run through the history of German avant-rock and techno remains in evidence here: centrally anchored by Thomas Klein's intricate, mesmerising drum patterns, the pieces are augmented with rich, echoing basslines, percussive loops, and overlapping synth arpeggios.

In purely sonic terms, Kreidler's closest peers are those post-rock outfits, principally Tortoise, that draw their primary inspiration from NEU!, Can et al; this being evident in their understated marriage of complex rhythmic textures and sparsely-deployed rock tools. The stronger sense here of a robotic solidity, however, means that Den owes a greater debt to electro and minimal techno; Kreidler's reinterpretation of those genres makes them a kind of downbeat cousin to Battles. Eleven LPs in, it remains a fruitful and surprising approach.

Sam Wiseman, The Skinny UK, September 2012

After nearly two decades and more than ten albums, Düsseldorf's Kreidler proudly carry krautrock's progressive traditions into the finely sculpted spaces of 'Den'. Sitting neatly in that lineage, their latest LP owes equal dues to the group's economic yet muscular musicality and the subtle spaciousness of production, carried out at Berlin's LowSwing studio facilities with Guy Sternberg. While their previous LP 'Tank' was perhaps most concerned with percussion, then there's more emphasis on the rendering of light and airy tones, airborne rhythms and almost exotic melody on this one. It opens with the hollowed dub glisten of 'Sun' where slow-baked chords rise over a resonant bass and swaying lattice of mesmerizing guitar from Alex Paulick, before surveying the Dieter Moebius-like drum structures suffused with glorious synth melody on 'Deadwringer' and the nervy, spindly strings of 'Rote Wüste'. At the album's apex 'Cascade' they're fluidly, flushly melodic too, with inquisitive chord changes keeping our interests alert and curious, while 'Moth Race' revels in swaying, dreamy polyrhythms and glassy harmonics. 'Celtic hosts' is an odd synth interlude, tempting us into dark turn of 'Winter', where kosmiche-minded guitar drone and electronics alarmingly give way to a hi-tech rhythm crafted from automated gunfire and slick sequencer patterns.

NN, Boomkat UK, September 2012

By 1959, a third of all the motorcycles produced in Germany were manufactured by Kreidler, a small metalwork business bearing the name of its founder Anton Kreidler, which had been shifted into the production of two-wheel automotive transport by his son Alfred earlier in the decade. By a truly curious coincidence, in 2012 a third of all albums produced in Germany were by the band Kreidler, formed in Düsseldorf 1994, their taproots deep in the fecund Westphalian musical soil of that city.

like finding the perfect sonic intersection between a factory, a radio station and a dancefloor

Sadly, only the first part of that paragraph is actually true. It could just be wishful thinking, or it could be down to two large measures of Jägermeister from the bottle I bought duty free at Schönefeld Airport yesterday. Either way, although Kreidler (the band) are now in 2012 offering up their eleventh album - Den - even their creditably productive career has not managed to capture quite that much market share within current day Deutscheproducktion. There are, however, parallels to be drawn between the world championship winning motorcycles produced by the manufacturing Kreidler, and the musical work so artfully crafted over the last 18 years by Klein, Reihse, Weinrich and Paulick GmbH; both are strong, light, rhythmic.

2011's Tank was a driving, endlose gerade proposition, with tracks such as "Jaguar" summoning the spirits of the band's illustrious city forefathers, yet never in the dull, slavish or copyist way of much modern motorik, instead presenting its Platonic essence thoroughly updated for the modern era. Den, however, marks a shift away from the straight line towards the horizon, and focuses rather on texture and tonality - the landscape seen from the window, rather than the road itself. That's not to say that rhythm has been sacrificed or abandoned to ambience, more that perhaps this time there is more of a melodic interplay, more equity of components.

"Sun"' is well titled, a vast, airy piece, all dazzling, bright light and circles of confusion; if the Lebensreform movement had sat around in Berlin's LowSwing studio to compose a soundtrack, this is probably how it would have sounded. "Deadwringer," with its maddeningly insistent pulsing and gossamer guitar figures giving way to a more muscular beat, could sit as a perfect soundtrack for a Michael Mann film; think Manhunter, William Peterson inset against retinal-burning pastel blue sea, and running down endless white footbridges away from his inner terror. The eight minute "Rote Wüste" is no vast, panoramic vista of red desert, but instead perhaps more like finding the perfect sonic intersection between a factory, a radio station and a dancefloor. I played this nine times in a row, and then realised that I was onto something.

brutal and deadly gunfire swiftly and seamlessly merging into a truly masterful rhythm track

"Cascade" wrong-foots by starting out like some strange offspring of Morricone's score for The Thing and Carpenter's for Assault on Precinct 13, before rapidly settling into an inexorable groove which is all the more irresistible for its glacial aloofness - dance to it wearing an Anthony Price suit, or play it at a party full of unsmiling, stony-faced models as you sink under a glass table after several granules of white powder too many, elegantly wasted. "Moth Race", with its engagingly flatulent low end and wonderfully synthetic handclaps is another danceable jewel, whilst the brief "Celtic Ghosts" provides a crystalline transition of sparkling elegance into the closing epic of "Winter". Beginning in a beguiling gust of Fripp-ish sustain-tone guitar and ambient sound, "Winter" then rocks up and hits you square in the face, its burst of brutal and deadly gunfire swiftly and seamlessly merging into a truly masterful rhythm track, as if the Negativland of Guns had been able to set the dancefloors alight rather than being dragged into a bruising war of attrition against the ghastly corporate behemoth of Island Records and U-Zwei. "Winter" finally dissolves back into its hazy Frippmist, leaving us like Niccolò and Mavi lost in the fog in Identification of a Woman.

Was passiert hier ? Tank took a while. It grew and grew over a period of months until I felt in synch with it and fully able to accord it the same status as some of the band's earlier efforts. Den takes no such time, it's swiftly apparent that this is a very fine album, yet paradoxically, despite its immediacy, it's no easier or quicker to explore its dimensions. And that is a very good thing indeed.

David Solomons, FREQ UK, September 2012

after nearly 2 decades & more than 10 albums, düsseldorf's kreidler proudly carry krautrock's progressive traditions into the finely sculpted spaces of 'den'.

NN, Resident Music Brighton 11.2012

Engrossing 11th album from under-heralded Düsseldorf instrumentalists.
Resilient dwellers on the margin between Krautrock, post-rock and electronica since 1994, Kreidler's Thomas Klein, Alexander Paulick, Andreas Reihse and Detlef Weinrich deserve acclaim far beyond the fashion and dance worlds that find ready use for their arty, multi-layered soundscapes. Like 2011's Tank, this further installment in the clandestine Kreidler odyssey is a persuasive marriage of, by turns, ethereal and dissonant texture with robust, but never obvious, rhythm. Typically, chrome-smooth highlight Deadwringer is an exercise in cumulative, architectural sound sculpture, building inexorably from liminal synth daubs into a thing of Can-like kinetic momentum with circling drums, faux high-life guitar figures and all manner of tactile, inchoate noises combining efficiently to suggest city grids or endless, regimented pine forests. Some Damo Suzuki-like whispers filter in on Rote Wüste to reinforce the Kosmische quotient and throughout a refreshing spirit of old-school sonic exploration pervades.

* * * *

David Sheppard, MOJO, October 2012

Weaving a physical space from their sound, the latest album from Dusseldorf-based electronic trio Kreidler is an evocative and echoing masterpiece. With minimal percussion - the band reportedly considered making an album entirely without drums when they began to conceive 'Den' - the overriding sense is one of hollowness, allowing blinks and boops to ring through the empty and yet enchanting space. When the beats are minimised, it seems that suddenly each individual beat matters so much more, and so this is an album which has its listener craning to catch each individual burst of noise, and revelling in each small, gratifying release in what is overall a tense, tight stream of music. 'Den' is a deeply contemplative record, building a space inside itself for you to climb in, and to listen with a quiet, awed reverence.

Aimee Cliff, Dummy, October 2012

Twenty years in the game, and ten albums under their belts, Dusseldorf / Berlin-based Krautrock band Kriedler return with their eleventh studio album! Whilst their previous album had a more drum-heavy , muscular sound "Den" focuses more musicality. Arthur Russell and Brian Eno comparisons can defintely be made on this rhythmic, sci-fi synth-pop/ electronic album.

NN, Sounds of the Universe, October 2012

Fusing elements of ambient techno, krautrock, post-rock and film music, Kreidler continue the long-running trajectory of forward thinking German musicians. As with fellow countrymen Mouse On Mars, the sheer sonic depth of their music sets them immediately apart from the vast majority of their contemporaries.

Unusually for what is essentially an electronic band, Kreidler are also masters of the organic. Den, their 11th studio album, full of earthy, mossy textures, treats electronic instruments in the same kind of way Brian Eno does - as real, living, sensual beings. The result, as with Eno, is a mesmerising and rich sonic world.

One of the things that makes Den so interesting is the power the composition has over the sounds used. Light, delicate ornamentations are bound together into dark, tense shapes. Dissonance is sometimes used, but in context the result never sounds dissonant. Almost tuneless percussion sounds become melodic patterns, and melodic voices become percussive patterns. Very little on the album can be said to be performing the role you'd expect it to.

Kreidler's original vision for the album was to lose the drums altogether, and towards the end of the album we get a glimpse of what that would have sounded like. Without their skeleton of understated rhythm the softer elements lose their sense of purpose, slipping away into an ambient slop. Where Mouse On Mars are able to move seamlessly from hard-hitting grooves into ambient, watercolour washes, Kreidler unfortunately appear to be slaves to their rhythm section. However, when locked into a solid vibe, Kreidler are masters at their game, and Den is a real treat to listen to.

Lawrie Donohoe, Groove Orgy, October 2012

Kreidler's music again has a stillness on 'Den'. The Düsseldorf trio's misleadingly minimalistic electronic music almost naturally follows a stripping of sound. After their 'Tank' album from a few years ago, the sequence of album titles now articulates a logic in Kreidler's discography. Which starts to read like an apt summary as 'Den' has created this vacuum. As a homecoming, perhaps even involving cocooning, 'Den' simultaneously provides a drawback as if Kreidler have become shy of the wide spaces their music has created on their previous seven albums.

As if out on parole, this latest Kreidler album reveals a depth which sits neatly between puritan electronica and bellowing frenzy. All three Kreidler members now seem to play the keyboards, thus creating a digital wealth. This whirlpool of sound serves no other purpose than to draw attention towards the funky blandness. Bear in mind that 'Den' is little else than a hideaway for big sounds, tucked in before winter. It is fabulous stuff to keep you warm, adding a new meaning to 'a warm blanket'. Kreidler's methods continue to intrigue in a way that leaves one baffled.

Maarten Schiethart, Pennyblackmusic, October 2012

Here are three recent releases of the post-krautrock type from the Bureau B label.
It is possible to identify a spectrum of innovation across them, and it goes: (...) 2) Kreidler's album mixes heavy beat and motorik sounds in a lush almost funky monologue - Thomas Klein's drumming is just exquisite - although the work as a whole is (...) much less about ideas and politics, but much more enjoyable, a place you might want to live, in fact, a CD which may end up in the flats of those moving to the Prenzlauer Berg (...)
The final analysis though, for me, is that I already know I'm going to listen to the Kreidler album all winter, and the others will stay silent forever, art or otherwise.

Steve Hanson, Working the doppler shift 9 2012

German surrealist electronica outfit forge ahead with warm mix of the contemporary and retro
You may be familiar with the name To Rococo Rot, a band formed in the late '90s by ex-member of Kreidler, Stefan Schnieder. Suffice to say that if they've floated your boat with albums such as Hotel Morgen and Speculation, you might be tempted to pick up this newie by his ex-band-mates when you learn of the similarities between the two collectives.

Formed in 1994, Kreidler have knocked out a respectable array of albums, some for the US arm of Mute Records, worked on collaborations and remixes with Chicks on Speed, Einsturzende Neubaten, Depeche Mode and Faust and improvised for galleries, exhibitions and, er, Momus (aka the underrated art-popster Nicholas Currie).

It's no surprise then to discover that Den, the follow-up to 2010's well-received "Tank", comprises a wide breadth of sounds drawn from sources all over the globe, not least Europe and the Far East. Rote Wuste reminds these ears of Mick Karn or Steve Jansen's solo music from the '80s, a pan-asian fusion of steamhammer percussion, what sounds like fretless bass and busy rhythms a la Brian Eno circa-Nerve Net. Cascade wouldn't sound amiss on a later Art of Noise album, mainly due to its pretty ineffectual melody hook, while Celtic Ghosts is more in keeping with the likes of Biosphere, glistening with an eerie similarity to arctic winters without lasting anywhere near as long.

Perhaps the most absorbing piece here is the closing Winter, a dubbed up epic that begins with trademark dronescapes and Michael Brook-eqsue e-bow motifs, before the whole thing breaks down into a machine-gun sampled percussive workout that recalls the earlier experimentation of Alan Wilder's Recoil project. It's all somewhat disturbing and engaging all at once - sometimes the simplest of ideas work best and Thomas Klein's odd offbeat drum work on here works a treat. The rest of Den is thematic, cinematic and synthetic, beautiful without the beast, calm without the storm - and rather rewarding. 7/10

pkrpmusic, Flipside, 10 2012

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USA

New Sounds, Sept. 27, 2012: Kreidler
German aestheticists Kreidler have released 11 discs to date as well as remixing industrial and Krautrocking vets like Faust and Einsturzende Neubauten. "Den" features 10 soundscapes that are, by turns, spacy and atmospheric (Brian Eno and Robert Fripp being obvious touchstones). They're filled with analog squishes and robotic filagrees, textured vistas circa Bowie's "Low" and the wonderfully dark panoramas that employ just enough rhythm and dissonance to keep you from nodding off.

Michael Lipton, The Charleston Gazette - West Virginia News and Sports, 9 2012

Has a little of that Russian/Ukrain flavor. You know what I mean.

Hårmonious Musclemån, There is no future 10 2012

If Krautrock-meets-electronica outfit Kreidler's 2011 album, Tank, was a modernization of the visceral, propulsive rhythms fellow Germans NEU! created on their classic '70s records, then their 2012 follow-up, Den, is more like a contemporary take on early solo projects by the members of Cluster. To put it in less Krautrock-centric terms, the focus of Den seems to more on minimal-but-melodic motifs that reflect off each other like a series of stones dropped in a moonlit pond. As usual with Kreidler, synthesizers lead the way here, but it's not an exclusively electronic landscape. As mentioned above, the drums don't take as much of an upfront role as they did on Tank, but their supple skeletal system supports the forward motion of pretty much every track on Den, and the guitar makes its presence known at some key moments over the course of the album as well. No Kreidler recording has ever been much of a guitarfest, but nevertheless, when the six-string emerges for some African highlife-crossed-with-Javanese gamelan lines on "Deadwringer," or for the thick, Robert Fripp-like sustained tones on "Winter," the timbral contrasts conspire to create some special moments. Whether you want to label it post-rock, post-Krautrock, electro-rock, or some appellation of your own devising, Den does the Kreidler discography proud.
3.5/5

James Allen, AllMusic 11 2012

Like their Germanic forebears - think Kraftwerk, Faust, and Can in particular -- Kreidler specializes in crafting compelling soundscapes that undulate and unfold with hypnotic allure. Though relatively unknown until this point, the quartet has been steadfast in their stride; Den is their eleventh album, and possibly their most striking to date.

On tracks like "Sun," "Cascade" and "Celtic Ghosts," they create a stunning audio impression, seamlessly applying layer upon layer of tumbled effects and overlapping instrumentation while propelling each entry towards a stunning conclusion. While these can't be considered songs of the hummable variety, nor music for those who prefer more conventional designs, each offering does leave its own emphatic impression. That's the case throughout, whether it's the alternating crunch and gurgle of "Rote Wuste" or the equally bizarre imprint of "Deadwringer," which at one point sounds like heavy furniture being dragged across the floor. Spectral effects and pulsating tones swirl through each selection, but it's the persistent rhythms that steer the aural acrobatics, making Den a harbinger of fascinating efforts yet to come.
6/6

Lee Zimmerman, Blurt 11 2012

Album number eleven
'Den' rolls out its seven tracks (it's fairly brief, at just shy of forty minutes) with a Germanic poise and creativeness that some bands can only hope to attain.

Sam Cleeve, Clash 10 2012

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Kreidler - LIVE   Preview   Review

Noisey präsentiert: Kreidler & Stabil Elite am 13.09.
Düsseldorf ist im Haus, liebe Freunde der Avantgarde. Und zwar im Großen Haus der Volksbühne. Kreidler, die Vorhut der dort ansässigen Pop-Intelligenz, die Verwalter und Weiterdenker des Düsseldorfschen Kraut- und Postpunkerbes, eine der wichtigsten Instanzen des Sound-Experiments, veröffentlichen im Oktober ihr neues Album Den, aber vorher schon sieht man sie auf den ehrwürdigen Brettern, wenn sie am 13.09. das Spielzeigeröffnungskonzert der Volksbühne bestreiten. Ihr Support ist kongenial zu nennen. Mit dabei sind die ebenfalls gerade über jeden Zweifel erhabenen, sich immer weiter von PostPunk gen Kraut jammenden Stabil Elite.

Noisy, Vice, September 2012

D/B PRESENTS: KREIDLER & STABIL ELITE @ VOLKSBÜHNE BERLIN | THURSDAY, 13.09.2012
Düsseldorf, Germany-based Kreidler combine catchy, acoustic-based compositions (e.g., guitar, bass, drums) with bizarre electronic tangents, an approach that initially allied them with such American post-rock outfits as Tortoise and Trans Am. However, Kreidler's music was both more filled out than the former and less derivative than the latter, and was probably closer to that of fellow countrymen Can and Faust than any of the more contemporary rock-based extrapolators.

The band, formed in 1994 by Thomas Klein, Andreas Reihse, Stefan Schneider, and Detlef Weinrich, debuted with the cassette-only Riva in 1994 and released a pair of discs - 1996's Weekend and 1998's Appearance and the Park - on Kiff SM. Schneider left to concentrate on the like-minded To Rococo Rot and was replaced temporarily by Alex Paulick, who played on the band's self-titled 2000 album, its first for Hamburg's Wonder label. Kreidler put together a second album for Wonder, 2002's Eve Future, as well as a remix disc, prior to a break that lasted several years. The band resurfaced with Mosaik 2014 and Tank, the latter of which featured Paulick's bass once more.

In the past three years, Düsseldorf's Lucas Croon, Nikolai Szymanski and Martin Sonnensberger aka Stabil Elite have created a vast cosmos of driving bass lines, jumping rhythms, floating pads and shimmering electric guitars. They combine glamour, emotion and cosmic transcendence, are well aware of their musical heritage from electronic pop to krautrock, yet do not seem overly reflective for even a second.

This event is highly recommended by Digital in Berlin! We are giving away 2 x 2 tickets. Just send a mail to win@digitalinberlin.de with Kreidler as the subject.

NN, Digital in Berlin, September 2012

DAS BESTE AM DONNERSTAG
Rock: Kreidler und Stabil Elite in Mitte 20:00: Die Enkel der Deutschrock-, Kraut- und Technowelle eröffnen die neue Saison in der Volksbühne. Kreidler und die Band Stabil Elite aus der Avantgarde-Heimat Düsseldorf präsentieren ihre neuen Alben. Die Musik von Kreidler ist elektronischer Sound auf Basis klassischer Instrumente. Stabil Elite landete 2011 mit "Gold" einen musikalischen Treffer bei "The Sound of Young Düsseldorf".
Volksbühne, Rosa-Luxemburg-Platz, Mitte, Tel. 240 65 77, 18 Euro

BM, Morgenpost Berlin, September 2012

Musikbühne - Spielzeiteröffnungskonzert: Kreidler / Stabil Elite
vorher DJ Henryk Gericke im Parkett-Café
KRAUT - Die neue Spielzeit der Musikbühne beginnt mit einem Blick in die Klangmetropole Düsseldorf. Dort wird derzeit die Geschichte von Kraut(-rock) und Elektronik um das Kapitel Stabil Elite erweitert, die so etwas wie die Enkelkinder von Can, Neu! und Kraftwerk sind. Eine Generation früher, aber mit durchaus vergleichbaren ästhetiken, waren Kreidler bereits am Start, die in Deutschland nach wie vor Geheimtipp, in vielen anderen Ländern aber Referenzgröße sind. Eintritt 18 Euro.

NN, Zitty Berlin, September 2012

Kreidler und Stabil Elite in der Volksbühne 13. September 2012
Doppelspitze: Die beiden Bands entwickeln die Düsseldorfer Electro-Pop-Pioniere von Kraftwerk & Co. weiter.

Das mit Kreidler war lange nicht so einfach. Einerseits gehörte diese Band zu den besten, die in den Neunzigern in Deutschland an den Start gegangen sind. Mit ihr fand eine würdige Fortsetzung, was Kraftwerk, Klaus Dinger und andere Vertreter der Düsseldorfer Schule zwei Jahrzehnte zuvor in die Welt gesetzt hatten. Andererseits waren Kreidler aber auch lange ein unerfülltes Versprechen. Vieles, was sie machten, hinterließ einen zu zaghaften Eindruck. Man hatte nichts Handfestes vor sich und vermißte Anflüge von Künstlerwahnsinn, aus dem der große Wurf resultiert. Seit dem Album "Mosaik 2014", das in Wahrheit vor drei Jahren erschien, sieht es anders aus. Dank eines stärkeren Rhythmus-Fundaments klingt die Band nicht mehr so trocken. Baß und Schlagzeug spielen nun die tragende Rolle, die in ihrer Natur liegt. Zu heftig wird es nicht, oft sorgt schon ein angedeuteter Dub-Effekt für den nötigen Schub. Aber das reicht. Kreidler schrecken heute auch nicht davor zurück, ihre Stücke voller klingen zu laßen. Punktuelle Gitarrenakkorde, von Harmonia und Brian Eno bekannte sphärische Elemente und fernöstliche Impressionen vervollständigen das Bild. In der Volksbühne wird dem Quartett eine jüngere Band zur Seite stehen, die mit ihrem Debütalbum "Douze Pouze" einen weiteren bedeutenden Entwurf zur Weiterentwicklung des Düsseldorfer Sounds abgeliefert hat. Auch bei Stabil Elite muß man nicht lange nach Verweisen auf Kraftwerk suchen. Kommen Worte hinzu, ist man schnell bei Der Plan. Trotzdem haben sie es geschafft, daß ihre Musik nicht wie ein Zitatenschatz erscheint.

Thomas Weiland, Tip Berlin, D 09 2012

Musikbühne: Spielzeiteröffnungskonzert - Kreidler, Stabil Elite
DJ Henryk Gericke ab 19 Uhr im Parkett-Café
Düsseldorf ist eine Stadt, in der man sehr gut an vorher Dagewesenes anknüpfen kann. Die Kunst- und Musikgeschichte hat genug lose Enden in die Stadt gelegt: Da waren die Kunst-Avantgarden der Fünfziger bis Siebziger um Beuys, Richter oder Mack, oder - ab den Siebzigern - die musikalischen Vorreiter um die Kraut-Legenden von Can, NEU! beziehungsweise die frühen Kraftwerk. Kreidler feilen seit den 90er Jahren an ihrem Pop-Entwurf - der auf die variablen Strukturen von Kraut und elektronischer Musik, auf die Verwendung analogen Instrumentariums und neuester Elektronik baut. Ihr Album Weekend von 1996 brachte ihnen in Deutschland, vor allem aber in England und Amerika, eine breitere Hörerschaft und gute Kritiken ein - freilich ohne den großen kommerziellen Durchbruch; seitdem gelten sie international als eine Referenzband im Sinne von Can oder NEU!: in Deutschland ein Tipp in gut unterrichteten Kreisen, in den traditionellen Pop-Nationen Bezugsgröße. Im Oktober erscheint ihr neues Album Den, auf dem Kreidler technische Perfektion und unanstrengende Komplexität weiter auf die Spitze treiben.

NN , Volksbühne 9 2012

Kreidler: "everybody, everybody" 3. November 2012
Die Düsseldorfer Band Kreidler hat mit ihrer atmosphärischen Kombination aus Rock und Elektronik eine ganze Szene begründet. Dabei konzentriert sie sich auf das Feld zwischen Kunst und Tanz, Avantgarde und Pop und experimentiert immer wieder mit neuen Techniken. Bei der Langen Nacht spielt sie einige Stücke ausschließlich auf iPhones und iPads, andere in regulärer Bandbesetzung.

NN, Stadtrevue Köln, D 10 2012


 


Kreidler - TEXT   Interview

"Kasper König hat immer getanzt"
Die Band Kreidler über ihr iPad-Konzert bei der Langen Nacht der Museen

Die Elektronik-Pioniere von Kreidler sind bereits im Centre Pompidou und im New Yorker Museum of Modern Art aufgetreten. Am Samstag bespielt die Band anlässlich der Langen Nacht der Museen das Museum Ludwig - und zwar mit iPhone und iPad. Rainer Morgenroth hat mit Bandmitglied Andreas Reihse über das ungewöhnliche Konzert gesprochen.

DIE WELT: Wie sind Sie auf die Idee gekommen, ein Konzert auf dem iPhone zu spielen?
ANDREAS REIHSE: "Tatsächlich sind wir 2010 vom NRW-Forum eingeladen worden, ein Konzert auf der Musik-App von Brian Eno zu spielen. Die war für uns aber nicht zu gebrauchen, weil sie eher ein nettes Spielzeug ist, das eine visuelle und akustische Komponente verbindet. Unser Honorar damals war übrigens drei iPhones - das heißt, wir besaßen bis dahin gar keine."

Brauchen Sie auf der Bühne dann keine weiteren Instrumente?
"Grundsätzlich stehen wir da mit diesen Dingern in der Hand. So wie Kraftwerk bei ihrem Taschenrechner-Lied. In der zweiten Hälfte des Konzertes werden wir aber auch Schlagzeug und Gitarre benutzen."

Welche neuen musikalischen Möglichkeiten haben Sie mit den Geräten?
"Wir können überall eigene Sounds generieren oder musikalische Skizzen entwerfen und diese dann sofort an die anderen Bandmitglieder verschicken. Es ist für uns ein Werkzeug, ein reduziertes Laptop, und manchmal auch ein Instrument, das uns eine andere Herangehensweise an die Musik ermöglicht."

Ist dieses Konzept besser für Museen geeignet?
"Vielleicht ja. Die Akustik in Museen ist ja nicht wirklich an den Bedürfnissen einer Band ausgerichtet. Zu Beginn unserer Karriere sind wir oft in Galerien oder Off-Spaces aufgetreten, aber je bewußter wir für unseren eigenen Klang wurden, desto schwieriger wurde dies."

Worauf muß man in einem Museum denn sonst noch achten?
"Wir hatten einmal in Antwerpen eine Van Dyck Außtellung eröffnet, wo ein Versicherungsvertreter mit einem Dezibelgerät ständig überprüft hat, ob unser Sound die Bilder nicht beschädigt. Das Absurde dabei war, wir mußten aus versicherungsrechtlichen Gründen unverstärkt spielten, ohne P.A., nur das Schlagzeug war im Raum zu hören, und unser Publikum mußte das Konzert über einfache Museums-Kopfhörer hören."

Werden Sie im Museum Ludwig auch laute Musik zum Tanzen spielen?
"Kasper König hat bei unseren Auftritten jedenfalls immer getanzt. Er ist ein faszinierender Mensch, der ja nun leider aufgehört hat. Er hat sich immer für die Kunst eingesetzt und neben seinem untrüglichen Blick für das ästhetische auch das Politische nie vergessen."

Sie haben selbst neun Jahre lang in Köln gelebt. Wie beurteilen Sie die Kultur-Szene?
"Im Ausland machen immer noch alle große Augen, wenn das Kompakt-Label erwähnt wird. In Köln sind die Veranstaltungsorte dicht beieinander, was ich immer mochte, es gibt keine weiten Wege und dadurch funktionieren Events wie c/o Pop. Und weil nicht so viel passiert, ist es viel konzentrierter, auch wenn immer die gleichen Leute kommen. Oder vielmehr, es fällt auf, wenn man fernbleibt :D"

Worauf freuen Sie sich in Köln?
"Ich war lange nicht da und, ehrlich gesagt, ich vermisse eigentlich nichts. Außer Freunde zu sehen, die dort leben. Bei unserer letzten Tour haben wir aber trotzdem extra einen Stopp in Köln eingelegt, um in Platten- und Instrumentenläden zu stöbern. Nachher sind wir dann noch ins Hallmackenreuther am Brüsseler Platz zum Eßen gegangen."

Rainer Morgenroth, Die Welt Kompakt, D 11 2012

INTERVIEW Wie spielt man ein Konzert auf dem iPhone?

Andreas Reihse gehört zu den Gründern des knapp 20 Jahre alten Rock-Elektronik-Quartetts Kreidler aus Düsseldorf. Jens Meifert sprach mit ihm über das Konzert im Museum Ludwig.

Sie haben früher oft in Museen und Galerien gespielt. Unter anderem im Museum of Modern Art in New York zur Ausstellung von Andreas Gursky. Keine schlechte Adresse.
Das war ein bemerkenswerter Abend. Wir haben auf der ersten Ausstellungsetage gespielt. Weil aber viel mehr Leute da waren als erwartet, wurden irgendwann die Rolltreppen gesperrt. Leider auch für Andreas Gursky. Irgendwann haben Sie ihn dann doch hochgelassen.

Was erwartet die Besucher bei der Langen Nacht der Museen in Köln.
Wir werden Stücke vom aktuellen Album spielen, aber den ersten Teil komplett auf iPhones und iPads.

Passend zu David Hockney, der im Ludwig zu sehen ist und das iPad für seine Bilder nutzt.
Wir haben das vor zwei Jahren in Düsseldorf ausprobiert. Davor hatten wir noch keine iPhones, so dass wir die Geräte als Honorar bekommen haben. Auf der Bühne hat das gut funktioniert. Wenn wir mit Schlagzeug, Bass und Elektronik spielen, ist die Elektronik meist synchronisiert. Mit den iPhones haben wir anfangs rhythmische Elemente dazu gespielt.

Und heute?
Es gibt ganz verschiedene Apps. Manchen sind aus Drum-Computern hervorgegangen, die laufen im Kreis wie eine Uhr, mit manchen lassen sich Töne ganz klassisch erzeugen, mit Tasten wie man es auch von einer Klavier-App kennt. Für uns sind iPhone und iPad einfach zu Werkzeugen geworden. Und zwar Werkzeuge, die beständig weiter entwickelt werden, das hat natürlich seine Reize.

Taugen die Geräte eigentlich als Pose für einen Musiker?
Einzelne Knöpfchendreher finde ich nicht so toll, aber im Bandformat funktioniert das. Bei Kraftwerk sieht es jedenfalls gut aus (lacht). Obwohl die auf ollen Sony Laptops spielen.

Jens Meifert, Kölnische Rundschau, D 1.11. 2012

CHARTS by ANDREAS REIHSE (KREIDLER)

CORRIDOR PLATEAUX Gang 1 (Apparent Extent)
An in-family opening: Kreidler's Detlef, under his Tolouse Low Trax moniker goes Dark Shadow on this release with beautiful artwork by Michael Bauer, Peyman Rahimi, Thomas Schütte.

CHRIS CARTER Climbing (Optimo)
First I selected 'Interloop - a bleak Schnitzler/Kraftwerk piece from the mid-70s, but then went for this one as a salute to Jhonn Balance who included it on a cassette accompanying his fanzine Stabmental in 1981. First time on vinyl - props to Glasgow!

NICHOLAS DESAMORY All the World (M=Minimal)
Label-mate Nicholas Bussmann half-disguised under his girlfriend's name, Lucile Desamory, the Belgian artist who's also featured on vocals and artwork here. This is like wicked Ladomat-house with lots of voices and violins: 80% Silk, yes yes fun!

DIETER MOEBIUS & ASMUS TIETCHENS Kattrepel (Bureau B)
My other label, other mates. No liner-notes here. Offside electronic without petit 'a'. Like always, amazing and closer to Industrial than whatever kraut. For brave dancers. Like the rest of the album.

DEAN BLUNT & INGA COUPLAND 'Black is beautiful (Hyperdub)
This one comes from Detlef, who is the Hype Williams spokesperson in Kreidler: "Masterpiece! Beyond! Probably have a deal with the devil"

HARMONIOUS THELONIOUS Drums of Steel (italic et al.)
I know Stefan Schwander since school. And he always delivered. Under all his aliases. But I am really jealous of this massive stomper. Also works wonderfully volume-up in a convertible slowly shaking down Berlin Charlottenburg.

HILDEGARD KNEF Und wenn ich wage Dich zu lieben JUSTUS KÖHNCKE REMIX (Bureau-B)
The decade of really cool remixes ended about a decade ago. Of course there are exceptions, and of course Justus never goes wrong and we all know how he admires the admirable Hildegard Knef, the last German Pop-star. Melancholic rose.

MARC ALMOND & KINKY ROLAND Soft Cell - Meet Murder My Angel RMX (Mercury)
Not that this one added something essential to the timeless original, but for the love of Marc Almond, Kinky Roland of Minty-fame, and the whole Leigh Bowery world incl. Boy George and Dirk Bach.

MARK LECKEY Fiorucci Made Me Hardcore (Death of Rave)
A Real Mother!

EMILY WARDILL Full Firearms (Apparent Extent)
Last song of the night: Wim Mertens plays Goblin: the great Emily Wardill directs Marc Shearer who directs the score for her great movie 'Fulll Firearms'. Actually, not. Only a couple of seconds made it into the film. The album works like a kind of extension. (Incidentally mastered by Nicholas Bussmann.)

DJ Magazine, UK 11 2012

ANDREAS REIHSE, KREIDLER

What Are The Ten Records That Change Your Life? Why?

1. Kraftwerk - Roboter
On German TV in 1978, me, 10 years old, grown up with anglo-american pop music from my mother's kitchen-radio, the strangest thing I've ever seen. And heard. And of course it stuck in my head.

2. Visage - Fade To Grey
Another one, two years later, opened the whole upcoming exciting world of British Synth Pop like Human League, Fad Gadget et al. and from there to the hundreds of brilliant 3- minutes pop songs of 1981-1983 (UK, New York, Brussels, Paris, Düsseldorf, and Hamburg).

3. Johann Sebastian Bach - Musikalisches Opfer BWV 1079
Pure beauty in his most abstractness. I was recently discussing with Nick Currie/Momus our weak knowledge of mathematics, and we came to the conclusion as an artist/musician you have an intuitional understanding of maths. Schönberg suggested that the complex theme Friedrich der Grosse, king of Prussia, played to JS Bach was actually composed by JS son CPE Bach.

4. Nightmares on Wax - A word of Science
The first 20 or so releases of Warp were (and still are!) such cool mind-blowing futuristic pop designs (later the label program became unfortunately pretty ordinary), a major influence on me on late Deux Baleines Blanches and then early Kreidler.

5. Esther Brinkmann - Totes Rennen
Thomas Brinkmann is The Boss. And this album accompanied us in 1999 on the Kreidler/Tarwater Tour de France. We listened to it in the car over and over again and played it before all our concerts.

6. Caetano Veloso - Estrangeiro
I knew Caetano Veloso's recordings of the 1970's and '80's from two friends who were heavily into MPB, and regularly traveled to Paris to buy vinyls. This one was my first album and it took me a while to understand - owed to Arto Lindsay's production. But then I learned to love it. Especially the title track, which is so emotional and touching and makes me lively feel his time in prison and exile.

7. Rolling Stones - Exile on Main St.
I only can stand Rock music, when it's really dump, stump and straight like Iggy Pop, David Bowie, British punk, and Creedence Clearwater Revival, or if it's soulful like Neil Young's The Old Laughing Lady, Bruce Springsteen's Blinded by the Light, Tim Buckley's Sweet Surrender, Paul Weller or this brilliant record. Also side two of Tattoo You, and of course tons more of the Rolling Stones.

8. Workshop - Talent
Kai Althoff at his best. Unbelievable good. Sampled and Assembled from the history of pop to create something Beautiful. Like soul food.

9. Nicolette - Now is early
What a record! Even if she didn't so much like it, as she once told us. It has blown us away and compared to most of Drum & Bass / Breakbeat even Dubstep stuff, this one hasn't aged at all.

10. Marvin Gaye - Here, my dear
An obvious one, but actually my first Marvin Gaye album. And still a very good companion. Side 1 and 4 on one record and 2 and 3 on the other - for interruption-free endless listening pleasure. Another great companion became Smokey Robinson, actually the first ever soul album I had bought was Hi we're the Miracles!

Bonus Track:
everything Yoko Ono and/or John Lennon is involved.
Of course! The greatest of them all.

The best two bands from Dusseldorf ever?
Florian Schneider & Ralf Hutter's KRAFTWERK
Klaus Dinger's NEU!

What's the worst song ever?
Horst-Wessel-Lied

Is There a song you feel ashamed to listen to? (Guilty Pleasure)
No.

What's the best spot to listen to great music in Dusseldorf ?
Salon des Amateurs (with Kreidler's Detlef Weinrich responsible for booking and musical program)

NN, 90bpm - Rhythm of the day, F 11 2012

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